WASHINGTON – Quarante-quatre jours après que M. Hersh Goldberg-Polin, 23 ans, a été arrêté par le Hamas, son bras gauche arraché par une grenade à main, ses parents ne savent pas s’il est mort ou vivant, caché quelque part dans les décombres de Gaza. Bande.
Il n’existe aucune information sur le sort de M. Goldberg-Polin ni sur celui des quelque 240 personnes qui seraient retenues en otage à Gaza.
Il n’y a aucune preuve de vie, aucune preuve qu’ils sont nourris ou qu’on leur donne des médicaments, aucun contact avec le monde extérieur.
Ne pas savoir, disent les familles des otages, est presque insupportable.
Cela les laisse désespérés d’avoir des informations à un moment où ils n’en reçoivent pratiquement aucune, alors même que les rumeurs circulent sur un éventuel accord pour la libération de certaines femmes et enfants.
Les négociations se déroulent loin de la vue du public, et les gouvernements israélien et américain ont très peu partagé sur les personnes qui pourraient être incluses dans un accord, disent les familles.
En public et en privé, des responsables ont déclaré à leurs proches que les discussions étaient trop sensibles pour révéler quoi que ce soit.
Restées dans l’ignorance pendant six semaines, les familles sont frustrées par les organisations humanitaires, notamment la Croix-Rouge, qui affirme que le Hamas a refusé de donner à ses travailleurs la permission de voir les otages.
M. Jon Polin, le père de Hersh, a rejeté cette explication.
« Ne laissez personne vous dire : ‘Désolé, nous ne vous laissons pas entrer' », a déclaré M. Polin, un Américain vivant en Israël dont la femme et les enfants sont également citoyens américains.
« Ce n’est pas acceptable. Allez chercher les dirigeants mondiaux. Allez chercher le pape. Allez chercher des rabbins. Allez chercher des imams. N’acceptez pas un non comme réponse. Honte à vous d’avoir accepté un non comme réponse.