Un homme a fait un généreux don posthume de près d’un million de dollars à la ville où il vivait, selon certaines informations.
L’éducateur Daniel Olliver a légué 800 000 € (856 695 dollars) à la ville de Ploubezre en Bretagne, située dans le nord-ouest de la France, à la suite de son décès le 12 juin à l’âge de 57 ans.
Selon le journal français Le Parisien, le don a été rendu public par la maire Brigitte Gourhant lors du conseil municipal de vendredi 15 septembre.
Gourhant a déclaré qu’Oliver « avait une solide éthique de travail » et était considéré par ses proches comme « discret, joyeux et travailleur ».
Selon le média Sud Ouest, le maire a déclaré : « Je ne m’attendais pas à voir un administrateur léguer tous ses biens. On voit parfois ça dans les journaux, mais on n’imagine pas que cela puisse nous arriver. »
L’argent est estimé à environ un tiers du budget de la municipalité et les élus réfléchissent désormais à ce qu’ils vont faire de cet argent. Parmi les options en discussion figure la création d’un centre pour enfants, selon le média.
Dans un cas similaire de don important fait à une autorité locale du pays, la centenaire Romaine Carlès a laissé près de 8 millions d’euros (8,5 millions de dollars) à la petite ville de Roquefort-les-Pins, située à proximité de la frontière franco-italienne, suite à son décès en 2022, selon Le Parisien.
Bien qu’il existe plusieurs façons de léguer son argent après son décès, il existe des circonstances dans lesquelles il peut se retrouver sous le contrôle de l’État.
Lorsque les biens personnels d’une personne ont été abandonnés ou non réclamés après une période de temps, qui diffère d’un État à l’autre, un processus actif doit être engagé pour retrouver le propriétaire du compte.
Image d’un homme rédigeant un testament. Un Français a fait don de près d’un million de dollars à la municipalité où il vivait. Getty
Selon la Securities and Exchange Commission des États-Unis : « Si l’entreprise n’est pas en mesure de le faire et que le compte est resté inactif pendant la période spécifiée par la loi de l’État, l’entreprise doit déclarer le compte à l’État où le compte est détenu. L’État revendique ensuite le compte par le biais d’un processus appelé « déshérence », par lequel l’État devient propriétaire du compte.
« Dans le cadre du processus de déshérence, l’État détiendra le compte comme une écriture comptable contre laquelle l’ancien titulaire du compte pourra présenter une réclamation. Les États ont tendance à vendre les titres des comptes en déshérence et à traiter le produit comme des fonds d’État.
« Lorsqu’un ancien titulaire de compte fait une demande valable, cependant, les États lui fourniront normalement des espèces équivalant à la valeur du compte au moment de la déshérence. »
Newsweek a contacté le gouvernement local de Ploubezre pour commentaires par courrier électronique.