BAGDAD – Une tempête de sable a enveloppé le centre de l’Irak, y compris Bagdad, vendredi, le premier événement météorologique de ce type à frapper ce pays aride cette année.
En 2022, l’Irak a connu plus d’une douzaine de tempêtes de sable, un nombre sans précédent attribué à la désertification.
Les Irakiens qui se sont aventurés à l’extérieur vendredi après-midi ont été accueillis par le ciel ocre de plus en plus familier et l’air irrespirable typique des tempêtes de sable, les journalistes de l’AFP faisant état d’une visibilité fortement réduite et d’un film de poussière recouvrant voitures et maisons.
Poussée par des vents d’ouest, la tempête s’est déplacée de la province d’Al-Anbar avant d’atteindre Bagdad et la province de Salaheddin vendredi soir.
Les autorités locales n’ont pas été en mesure de fournir des chiffres sur le nombre de personnes nécessitant jusqu’à présent un traitement médical pour des problèmes respiratoires liés à la tempête.
Des ordres ont été émis pour que « les établissements de santé soient en alerte », a déclaré le ministre de la Santé Saleh al-Hasnawi dans un communiqué.
Le porte-parole du ministère des Transports, Maythem al-Safi, a déclaré à l’AFP que les vols à destination et en provenance d’Irak « se poursuivent normalement ».
Les tempêtes de sable de l’année dernière ont provoqué des perturbations du trafic aérien et de fréquentes fermetures d’écoles et de bureaux. Des milliers de personnes ont été hospitalisées pour des problèmes respiratoires.
Les Nations Unies placent l’Irak parmi les cinq pays du monde les plus vulnérables aux impacts du changement climatique.