Les politiques économiques libérales et les faibles impôts appliqués par le PP à Madrid sans interruption depuis plus de 25 ans ont accru le poids de la région dans la destination des investissements étrangers en Espagne. Concrètement, de 2003 à cette année, Madrid concentre 57% des investissements internationaux dans le pays. En ce troisième trimestre 2021, la région a perçu 73 % du total national : 4 438 millions d’euros sur les 6 058 millions reçus dans le pays.
Cela montre que la région prend du poids, gagne en dynamisme et en attractivité pour les investisseurs internationaux. Comme le montre le graphique, la moyenne des investissements reçus par la région de 1993 à aujourd’hui est de 56%, grâce principalement à la poussée affichée depuis 2003. Entre 1993 et 2003, la moyenne enregistrée à Madrid était de 52%.
Jusqu’à présent, le record du poids de Madrid sur l’ensemble de l’Espagne en un an s’établit à 84 % en 2018 et 79 % en 2008, comme le montre également ce graphique. Au total, depuis 1993, l’Espagne a reçu plus de 512.000 millions d’euros d’investissements étrangers, tandis que Madrid en a plus de 310.000 millions.
Et encore une donnée : la croissance annuelle des investissements a été de 3% dans le cas de la moyenne nationale, tandis que la moyenne de Madrid est près d’un demi-point au-dessus, à 3,4%.
Menace gouvernementale
Au milieu de ces chiffres très positifs pour la région – le PP gouverne sans interruption depuis 1995 – les politiques libérales désormais appliquées par Isabel Diaz Ayuso, président de région, sont menacés par la menace du gouvernement d’obliger toutes les communautés autonomes à appliquer la même politique fiscale.
Le PSOE appelle cela une harmonisation fiscale, mais en réalité pour Madrid, cela signifierait devoir augmenter les impôts des Madrilènes et réduire l’attractivité de la région pour les investisseurs étrangers. Surtout en ce qui concerne les droits de succession et de donation, qui à Madrid sont pratiquement annulés.
Cela a conduit des dirigeants d’autres régions, comme la Catalogne ou Valence, voire du Pays basque, qui bénéficie d’un régime particulier, à accuser Madrid d’être un paradis fiscal et de pratiquer dumping fiscal.
Juste aussi au moment où le gouvernement régional vient d’annuler toutes les taxes régionales, ce qui en fait la seule région d’Espagne qui n’a pas ses propres taxes, contre les 17 subies par les Catalans.
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