Est-ce l’effet fugace de la récente primaire qui vous a consacré comme candidat à la présidentielle ? Est-ce le signe que la France est enfin en passe d’avoir une femme présidente ? Dans tous les cas, pour la première fois dans les urnes un candidat peut l’emporter au second tour dans un duel avec l’actuel président Emmanuel Macron.
A 54 ans, Valérie Pécresse, ancienne ministre du Budget de Nicolas sarkozy (2007-2012), il battra l’actuel président libéral, Emmanuel Macron, à la présidentielle d’avril, selon un sondage publié ce mardi par Elabe par BFMTV/L’Express.
Selon le sondage réalisé après sa nomination samedi et les rassemblements de ses rivaux d’extrême droite Éric Zemmour et de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, le président de la région parisienne profite de l’effet « primaires ».
Pécresse gagne 11 points par rapport à la précédente étude Elabe réalisée les 23 et 24 novembre, avant de remporter les primaires républicaines.
Au premier tour, Macron, qui n’a pas encore confirmé sa candidature, atteint 23% d’intention de vote, en baisse de deux points), suivi de Pécresse (20%). Au deuxième tour, ce dernier emporterait les clés de l’Elysée avec 52%.
Apprendre le russe avec les jeunes communistes
Valérie Pécresse, de l’aile sociale et libérale et présidente de la région parisienne, il a méthodiquement grimpé à droite et fait voler en éclats l’image de douceur qu’on lui a longtemps attribuée.
« Il y a un malentendu avec moi, qui a à voir avec le fait que je suis blonde. Je suis une femme forte », a-t-il plaisanté jeudi à l’issue du premier tour des primaires des Républicains (LR), principal parti de la droite française.
Samedi, elle a été désignée candidate, s’imposant largement au second tour face au député Eric Ciotti, issu de l’extrême droite.. Elle devient ainsi la première femme à porter les couleurs de la droite lors d’une élection présidentielle en France.
Pécresse s’est proclamé « Femme d’action » et dit: « Je suis au centre de la droite », Oui « J’ai la capacité de réunir toutes les sensibilités » -y compris les électeurs passés à Emmanuel Macron-.
Cette défenseure des valeurs républicaines, qui est aussi une ancienne ministre française de l’Enseignement supérieur, entend aussi se distinguer à travers son programme sur l’éducation.
Qualifiée de « travailleuse », « méthodique » et « structurée », Valérie Pécresse, née le 14 juillet 1967 à Neuilly-sur-Seine (ville aisée de la région parisienne) a obtenu son baccalauréat à l’âge de 16 ans. Elle a des antécédents académiques d’excellence qui lui ont valu depuis longtemps l’image d’une meilleure élève.
Élevé dans la ville très bourgeoise de Versailles (région parisienne), dans « une famille d’intellectuels un peu originale », cet amoureux de Dostoïevski et de Tolstoï décide d’apprendre le russe à l’âge de 15 ans et se rend à Yalta, dans un camp de jeunes communistes. Puis il se tourne vers le japonais qu’il perfectionne à Tokyo en vendant des caméras vidéo et des spiritueux.
« J’ai toujours suivi un chemin différent des autres »confie cette fan de cinéma et de séries télévisées, boxeuse et mère de trois enfants, qu’elle protège jalousement de toute exposition publique.
Déplorant le sexisme qui règne en politique, où « si un homme crie, c’est un leader ; une femme qui s’emballe est hystérique », affirme-t-elle aujourd’hui : « Il y a une manière audacieuse de présenter une femme » à la présidentielle car « c’est un peu transgressif, un tabou qu’il faut briser » à droite.
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