Shanghai (Chine), 8 décembre (EFE) .- La technologie chinoise Weibo, qui exploite l’équivalent chinois du populaire réseau de microblogging Twitter -censuré dans le pays-, a fait ses débuts aujourd’hui à la Bourse de Hong Kong avec une chute initiale de 6,1% par rapport à son prix de départ.
Dans les premières minutes de la séance, les actions ont aggravé leurs pertes et ont atteint un cours inférieur de 7,2% à celui lancé par la société pour chaque titre, de 272,8 dollars de Hong Kong (35 dollars, 31 euros).
Avec cette introduction en bourse secondaire sur le marché de l’ancienne colonie britannique, Weibo a réalisé environ 385 millions de dollars (soit 341 millions d’euros) après avoir vendu environ 11 millions d’actions.
La société de technologie a précisé que 45 % des recettes seront utilisées pour développer la base d’utilisateurs et « améliorer l’écosystème du contenu » ; 25 % à la recherche et au développement (R&D) pour « améliorer l’expérience utilisateur et les capacités de monétisation » ; 20% aux alliances, investissements et acquisitions, et les 10% restants au fonds de roulement.
Weibo a été fondée en 2009 par l’entreprise technologique chinoise Sina, et quatre ans plus tard, elle a reçu un investissement important du géant du commerce électronique Alibaba, qui reste son « client principal et un partenaire stratégique important », comme l’a récemment reconnu l’entreprise elle-même.
En 2014, la société est devenue publique à New York dans le cadre d’une transaction qui a rapporté environ 285 millions de dollars, et sa valeur de marché s’élève actuellement à un peu moins de 7 095 millions d’euros (8 milliards de dollars), bien qu’au début de 2018 elle ait dépassé 27 496 millions d’euros ( 31.000 millions).
Face aux tensions entre la Chine et les Etats-Unis et la tutelle croissante de Pékin dans le secteur, plusieurs entreprises technologiques chinoises comme Baidu ou Trip.com ont cherché des introductions en bourse à Hong Kong.
Le dernier exemple en date est le « Uber chinois », Didi, qui a fait ses débuts à Wall Street en juin et a déjà annoncé qu’il se retirerait de New York pour proposer des actions sur le marché de l’ancienne colonie britannique après des mois de tensions avec les autorités. Chinois.
(c) Agence EFE
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