Mexico, 1er déc. (EFE) .- Victoria Rodríguez Ceja, nommée gouverneure de la Banque du Mexique (Banxico) par le président Andrés Manuel López Obrador, a défendu ce mercredi sa carrière et son autonomie face aux questions des sénateurs de l’opposition.
Rodríguez Ceja, actuelle sous-secrétaire aux Dépenses du ministère des Finances, a comparu devant la Commission des finances et du crédit public la veille du éventuel vote en plénière, où la majorité officielle entend la ratifier pour être la première femme gouverneur de la banque centrale.
« Je tiens à souligner l’importance de maintenir un mandat unique et le respect sans restriction de l’autonomie de la Banque du Mexique, car ces éléments sont essentiels pour maintenir la certitude nécessaire au bon fonctionnement de l’économie nationale », a déclaré le sous-secrétaire.
La nomination de Rodríguez Ceja, annoncée il y a une semaine par le président, a suscité les critiques des sénateurs de l’opposition qui prétendent qu’il manque de « compétence reconnue en matière monétaire », comme l’exige la loi sur la Banque du Mexique.
Pour cette raison, la sous-secrétaire a maintenant défendu que son « expérience professionnelle est étroitement liée à des connaissances macroéconomiques et à une pratique intense dans le domaine fiscal, financier et monétaire ».
« La spécialisation que j’ai acquise dans tous ces domaines me permettra, si ma nomination est approuvée, d’apporter mes connaissances et mon expérience à la banque centrale », a-t-il déclaré.
Le processus a également suscité la controverse après qu’il soit apparu la semaine dernière que le président avait éliminé depuis août la candidature d’Arturo Herrera, son ancien ministre des Finances, pour gouverner la Banque du Mexique, bien qu’il l’ait nommé en juin.
Avec la candidature de Rodríguez Ceja, López Obrador aura proposé deux hommes et deux femmes sur un total de cinq membres qui composent le conseil d’administration de Banxico : Jonathan Heath, Gerardo Esquivel et Galia Borja.
Face à ce scénario, les législateurs de l’opposition ont remis en cause leur indépendance vis-à-vis du président, qui a qualifié l’actuel gouverneur, Alejandro Díaz de León, de « néolibéral ».
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