San Salvador, 23 novembre (EFE) .- L’ancienne première dame d’El Salvador Ana Ligia de Saca, reconnue coupable de blanchiment d’argent, a demandé à un tribunal d’accorder des mesures alternatives à la détention pour la prétendue détérioration de sa santé, comme l’a rapporté mardi la section locale médias El Faro.
Les médias ont diffusé sur les réseaux sociaux une copie du mémoire présenté par l’épouse de l’ancien président Elías Antonio Saca (2004-2009), incarcéré pour le détournement de plus de 300 millions de dollars, devant un tribunal correctionnel.
L’ancienne première dame précise qu’elle a été hospitalisée le 13 novembre pour « malnutrition de l’adulte, syndrome anémique », en plus de souffrir de « dépression sévère ».
Elle a demandé au quatrième tribunal de détermination de la peine de San Salvador de tenir une audience pour revoir les mesures, étant donné que malgré le fait qu’elle a été condamnée début juin à 10 ans de prison, elle n’a pas reçu la décision par écrit.
Le document indique qu’il s’est déjà vu refuser une audience qu’il avait demandée en raison de l’absence d’une décision écrite, qui devait être rédigée par un juge qui a été démis de ses fonctions en raison d’une réforme controversée de la loi sur la carrière judiciaire avec dont des centaines ont été récemment licenciés. des juges dans la soixantaine, action largement remise en cause.
« Je me retrouve dans le besoin une nouvelle fois d’évaluer la réalisation d’une audience spéciale pour revoir les mesures, à cette occasion et précisément, en raison de mon état de santé », précise le document.
Il ajoute que l’état de santé de l’ancienne première dame « est un élément qui est considéré comme modifiant les circonstances dans lesquelles la mesure conservatoire de détention provisoire a été imposée et a été maintenue jusqu’à présent ».
Le 4 juin, Ana Ligia de Saca est devenue la première épouse d’un ancien président à être reconnue coupable de cette accusation dans l’histoire récente du Salvador.
L’avocat qui l’a défendue au pénal, Miguel Ángel Flores, a été nommé par l’Assemblée législative, à majorité pro-gouvernementale, juge de la chambre criminelle de la Cour suprême de justice.
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